Qui suis-je ? Suis-je toujours la même personne ? A quels groupes j’appartiens ? L’exil est traversé par des interrogations identitaires qui aspirent à la création de soi, le besoin d’appartenance, le désir d’émancipation et le souhait de changer ou tout simplement de rester ce que nous sommes… la photographie me permet peut être de trouver un équilibre.
L’exil peut inspirer « le mal du pays », la nostalgie ou la mélancolie à l’endroit de la terre natale, de ses proches, de la langue maternelle et de tout un monde qu’on a laissé derrière soi. Entre le moment du départ et celui du retour possible, la condition de l’exilé est souvent comme suspendue dans le temps, avec la difficulté de réinstaller un « chez soi » ailleurs.
Dans cette série photographique nommée Exil, je documente sur un mode poétique l’exil comme la prolongation d’un paysage mental avec une approche naturaliste et tourner vers une émotion poétique.
(Photographies sous forme de diptyques)
L’exil désigne le « hors de chez soi », une forme de déracinement qui oblige au déplacement vers un ailleurs, à la migration passagère et parfois à l’errance sans fin …
Exile refers to « out of home », a form of uprooting that forces moving to an elsewhere, to transient migration and sometimes endless wandering.
يشير المنفى إلى » الخروج من انتماء » ، وهو شكل من أشكال الاقتلاع الذي يفرض الانتقال إلى مكان آخر, إلى الهجرة العابرة وأحيانًا يتجول بلا نهاية
المنفى – التصوير نديم زراية
© 2008-22 Nadim Zeraïa